LA PRÉFECTURE COMMUNIQUE :

Depuis plusieurs semaines, des plages du département sont concernées par l’échouage de physalies, variété de méduses. Les physalies sont des organismes marins, ressemblant à des méduses, et ayant la particularité d’être fortement urticantes. Même mortes ou desséchées, leurs cellules urticantes  peuvent rester actives plusieurs jours. Il est recommandé aux usagers des plages de ne pas y toucher et d’en informer les services de la mairie.

Cette espèce présente une forme très caractéristique de sac gonflé d’air, mesurant 15 à 20 cm, d’aspect rosé ou bleuté, flottant hors de l’eau et qui peut facilement être confondu avec un sac plastique ou un petit ballon de plage. Les tentacules se présentent sous la forme de longs filaments peuvent atteindre plusieurs mètres. Ces tentacules extrêmement urticants, sont fragiles et se rompent facilement : ils peuvent alors dériver au gré des vagues loin du flotteur, ce qui n’attire pas la méfiance des baigneurs.https://cdn.pixabay.com/photo/2017/07/26/18/47/portuguese-galley-2542708_640.jpg

Le contact des physalies provoquent des lésions de la peau très douloureuses, avec sensation de brûlure ou de décharge électrique.

Le préfet du Finistère rappelle quelques conseils sur la conduite à tenir en cas de contact avec une physalie :

  • Rassurer et calmer la personne.
  • Retirer les tentacules sans les écraser : l’enlèvement peut être facilité en appliquant préférentiellement de la mousse à raser ou à défaut du sable sec (pas de sac humide).
  • Racler l’ensemble sur la peau avec un carton rigide ou le dos d’une carte de crédit.
  • Rincer les lésions avec de l’eau de mer ou du sérum physiologique (ne pas utiliser d’eau douce, ni de vinaigre, ni d’ammoniaque) ou désinfecter avec une compresse stérile imbibée d’antiseptique.
  • Consulter un médecin si les douleurs persistent au-delà de 30 mn.

et sur ce qu’il ne faut pas faire :

  • Ne pas laisser la personne frotter ses lésions avec les mains.
  • Ne pas chercher à inciser la plaie, ni aspirer le venin, ni uriner sur la brûlure.
  • Ne pas rincer avec de l’eau douce car cela faciliterait la décharge toxique des tentacules encore présents sur la peau.
  • Ne pas exposer l’intervenant aux tentacules toxiques (de préférence en mettant des gants).
  • Ne pas appliquer de pommade ou gel (corticoïdes ou antihistaminiques) en première intention.